Bienvenue en Mongolie, sa culture, son histoire ses expériences
Bienvenue en Mongolie, sa culture, son histoire ses expériences
Sommaire
Artisans Mongols est très attaché à la Mongolie, puisque la fondatrice du site Enkhmaa, est originaire de ce beau Pays. Dans notre boutique, nous importons des produits de nos artisans Mongols, il est donc normal que nous vous donnions un éclairage sur ce beau pays qu'est la Mongolie.
La Mongolie sauvage est une destination d'aventure où les voyageurs peuvent découvrir la culture nomade et de vastes paysages intacts. Le pays a de nombreuses attractions à proposer, en offrant des expériences inoubliables, chargées d'histoire dans des lieux à couper le souffle. Le guide d'Artisans Mongols recense tout ce que vous devez savoir et connaître sur la Mongolie, son artisanat sa cuisine etc.
L’hospitalité nomade
La culture nomade de la Mongolie est célèbre - les visiteurs peuvent dormir dans une yourte traditionnelle en feutre, aider à rassembler les moutons, monter à cheval et simplement "retourner à la nature". L'héritage de Chinggis Khaan et la fierté nationaliste renaissante rendent l'expérience encore plus intense. Une culture de l'hospitalité extraordinaire rend les habitants plus accessibles. Dans un monde assailli par les écluses et les portes, il est rafraîchissant de rencontrer des gens prêts à ouvrir leurs portes aux étrangers. Toutefois, lorsque vous voyagez en Mongolie, n'oubliez pas que les invités sont censés faire preuve de la même générosité, aussi, lorsque vous rendez visite à des familles, ayez toujours une réserve de cadeaux pour les enfants.
L’élevage mongol
L'élevage a toujours été le pilier de l'économie mongole. Il fournit de la nourriture, des vêtements traditionnels, ou même tous types de transports et de commerces. En Mongolie on compte env. 66 millions de bétails sur son territoire, sans compter que la Mongolie est trois fois plus grande que la France.
En vendant des matières premières de leurs bétails, les nomades gagnent leur source de revenu. Ces matières premières sont fournies pour la production nationale industrielle, pour les petites et moyennes entreprises, pour des petites productions et des commerces individuelles.
Depuis des siècles, les Mongols ont vécu au profit de leurs cinq types de bétails, ainsi nommé cinq grands bétails : mouton, chèvre, chameau, vache et cheval. Les plus grandes parties du bétail sont les moutons et les chèvres. Ils sont élevés pour leurs viandes et leur laine. Les chèvres comptent environ 30 % de ce secteur, grâce à leur laine que l’on appelle cachemire. Les chameaux et les chevaux sont utilisés plutôt pour des transports alors que les vaches mongoles sont utilisées pour les productions de produits laitiers ou pour leur viande.
Ces dernières années grâce au tourisme et au développement industriel, les productions du secteur de la laine de Mongolie ont augmenté, notamment pour la laine de yack et la laine de chameau.
La production mondiale et la sélection des produits ont radicalement changé ces dernières années. Par exemple, les consommateurs veulent des produits fabriqués à partir de matières premières respectueuses de l'environnement. En 2015 pour la premières fois en Mongolie, l’association des utilisateurs de pâturages mongols a été créée par des éleveurs nomades.
Le but de cette association est de soutenir des modes d’élevage sain et responsable envers l’environnement et le bien-être des animaux afin de fournir à nos consommateurs des matières premiers de valeur garantie (https://www.greenmongolia.mn/).
Carte de la Mongolie
Attraction en Mongolie
Naadam
Fête nationale mongole célébrée le 11, 12 et 13 juillet de chaque année, Naadam signifie jeux en mongol. C’est effectivement en plus d’être la fête du pays, un moment attendu de tous où les meilleurs compétiteurs de toutes les régions vont concourir à travers plusieurs sports traditionnels nationaux.
En tout 3 grandes disciplines sont disputées pour le Naadam :
- la lutte mongole
- le tir à l’arc
- la course à chevaux
La lutte (Bokhiin barildaan) : La lutte est une grande partie du festival national mongol. La lutte est l'un des sports les plus populaires au monde. 512 guerriers combattent dans de vastes zones sans être pris à temps. Les Mongols ont longtemps apprécié le pouvoir et chaque garçon mongol grandit dans la lutte.
Tir à l'arc (Suriin kharvaa) : Un des points forts de l'histoire militaire mongole est l'arc et la flèche. Au 13ème siècle, en plus du violon à cheval, chaque ger avait un arc et une flèche. Chaque homme avait un arc et chaque femme avait un archer. L'archer le plus long de l'histoire de l'armée mongole est la portée de 330 mètres du petit-fils de Chinggis Khan, Yesungen, qui mesure environ 520 mètres.
La course à chevaux (Morinii uraldaan) : Les Mongols sont depuis longtemps un peuple qui montait à cheval et l'une des plus anciennes courses mongoles traditionnelles est la course de chevaux. Au total, 20 à 30 mille chevaux participent à des courses de chevaux à Oulan-Bator, des autres régions et des départements de Mongolie.
Les chevaux sont courus dans six catégories d'âge: Ikh nas (plus de 6 ans) pour 25 km Azarga (mâle plus de 6 ans) pour 22 km , Soyolon (5 ans) pour 22 km, Hyazaalan (4 ans) pour 17 km, Shudlen (3 ans) pour 15 km, Daaga (2ans) pour 11 km. Un enfant jockey doit avoir plus de sept ans.
Tsagaan sar - Nouvel an mongol
Tsagaan Sar est une célébration pour surmonter l'hiver et profiter du printemps. Aussi, être fier de l'unité du peuple, du patrimoine national, de la culture et des coutumes, se respecter les uns les autres, pères, mères, ancêtres, renforcer les liens familiaux, connaître la généalogie, aimer les enseignements de la jeune génération, raviver les esprits et célébrer le Nouvel An. C'est une célébration qui préserve de nombreuses traditions qui sont récoltées et récoltées par le peuple.
Le nouvel an mongol est appelé le premier mois du printemps, et le nom "Tsagaan Sar" est dérivé du mot "temps" pour les produits laitiers. En raison des besoins économiques des éleveurs, la nouvelle année est célébrée le premier jour du premier mois de printemps, qui symbolise le passage d'un hiver rigoureux et orageux et l'arrivée du temps chaud.
La cérémonie du Nouvel An lunaire comprend deux parties principales: la clôture (Bituun) et le renouvellement (Shinelekh). La cérémonie de clôture est la cérémonie d'adieu et la cérémonie de renouvellement est la célébration du Nouvel An.
Bituun : Ce jour-là, chaque famille prépare un repas «généraux» et festif à la maison à la fin de l'année, et il est de coutume de fermer le score de passage. Les Mongols essaient d'être aussi abondants que possible pendant la journée, ce qui symbolise la bonté de la vie cette année-là.
Shinelekh : Les membres de la famille portent de beaux deels, et les personnes les plus âgées de l'aller rencontrent leurs grands-parents. Ensuite, vous rencontrerez les anciens du quartier voisin. De cette façon, le Zagaan sar commence, et les anciens, les jeunes et les enfants viennent dans chaque famille séparément, et ceux qui viennent sont honorés et reçoivent des cadeaux.
Expériences à vivre dans une une Yourte Mongole
La yourte mongole symbole du nomadisme à plus de chance d’être visible dans les steppes. Cependant, il a toujours existé des petits villages ou encore des regroupements où bon nombre de famille avait pour habitude de planter la yourte Mongole de manière sédentaire.
De nos jours, les villages ont conservés leurs mêmes typologies c'est-à-dire parcellés de petits ilots ceinturés par une clôture en planches debouts. L’enceinte englobant la yourte -ou plusieurs yourtes- permet de se protéger à la fois des loups et autres prédateurs, mais offre également un excellent moyen de couper la course des vents de sable.
Errer dans les ruelles d’un village mongol prend parfois les airs d’un vieux port, où le vent vient siffler et frapper sur les câbles des mâts d’embarcation, ici transformés en d’innombrables poteaux d’alimentation en électricité.
Parmi l’organisation habituelle d’une parcelle villageoise on retrouve :
- le portail d’entrée qui fait souvent l’œuvre d’un traitement artistique particulier
- la yourte Mongole, dont la porte est orientée au sud
- les toilettes situées dans un cabanon en coin de parcelle
- un chien montant la garde et intimidant les prédateurs éventuels.
Les gens vivant dans ces tissus villageois ne sont pas ou malheureusement plus issus d’activités pastorales. Il s’agit donc de villageois vivant d’autres activités comme l’artisanat, tel est le cas avec Byambaa, notre hôte.
Elle vit dans un village au sud-Est de Darkhan. On retrouve dans sa parcelle une maison également, ce qui n’est pas le cas de toutes les parcelles villageoises. En en discutant elle nous indique qu’elle préfère déménager ses quartiers sous la yourte en hiver, car elle s’y sent plus confortable. Sa maison est préférée l’été en revanche, même si elle pourrait également s’installer toute l’année durant sous la yourte Mongole.
Sa yourte est de type 5 murs. A l’intérieur on retrouve l’agencement traditionnel d’une yourte mongole agrémenté du confort contemporain.
On retrouve ainsi un poêle central au bois qui constitue le mode de chauffage principal ainsi que le moyen de cuisiner. A proximité, se situe un réfrigérateur. Plus loin, la télévision montre également que chacun vit avec son temps, sans pour autant que l’esprit ne soit atteint.
Malgré les -20°C à l’extérieur, il fait bon chez Byambaa. Sa yourte est confortable, on s’y sent comme chez soi !
Histoire de la Mongolie
L'histoire de la Mongolie est inextricablement liée à l'histoire de la migration et de la culture nomade. En 1190, Chinggis Khaan a réuni de nombreuses provinces mongoles dispersées sous un même drapeau.
Lorsque le Grand Empire mongol est devenu puissant, il a conquis la majeure partie de l'hémisphère oriental et de l'Asie, qui avait un vaste territoire jamais vu auparavant dans l'histoire de l'humanité. Par ailleurs, cet apogée a pu établir la paix en Mongolie.
Bien que les Mongols aient pris une place importante dans l'histoire du monde et aient apporté une culture et un commerce sans précédent entre l'Asie et l'Europe, la plupart des Mongols sont restés nomades.
En 1262, le Grand Empire mongol s'est désintégré en quatre grandes puissances, l’Altan Ord Khaant, l’Il Khaant, le Zagatai et le Yuan, et a continué à se battre ou à s'unir jusqu'au 16ème siècle.
C'est à cette époque que les Mongols passèrent sous l'influence du bouddhisme. En 1924, avec l'aide de l'Union soviétique, la République populaire de Mongolie a été créée, devenant le deuxième État socialiste de l'histoire mondiale.
Les révolutions de 1989 en Europe de l'Est ont également apporté un changement politique en Mongolie, entraînant une transition vers une constitution démocratique et une société de libre marché en 1992.
Drapeau de la Mongolie
Le drapeau de la Mongolie est divisé verticalement en trois bandes égales.
La bande bleue du milieu symbolise le "ciel éternel", les deux bandes rouges représentent le progrès et la prospérité. Le bleu du ciel est également considéré comme une couleur nationale mongole séculaire. L'icône Sojombo, qui se trouve dans les bandes latérales du pylône, est issue d'anciens caractères mongols, propageant la sagesse, la liberté de volonté, l'aspiration à la paix et à la justice.
Elle se trouve également au milieu de l'emblème de la Mongolie. Le dernier Khan étant mort en 1924, le Parti révolutionnaire du peuple mongol a appelé le 26 novembre 1924, la République populaire, et le même jour, le Parlement a adopté la Constitution, ont été ancrés au sceau, aux armoiries et au drapeau.
Le premier drapeau national était sur le modèle soviétique au milieu d'un tissu rouge, le blason bleu. Il se composait du Sojombo et comprenait une fleur de lotus bouddhiste "Badmalinchova". Le signe Sojombo était placé devant comme une clé de sol tous les textes.
Il est devenu le symbole de la libération de la domination mandchoue. Le drapeau actuel a été adopté le 13 Officiellement lancé en janvier 1992 avec la nouvelle constitution. Avec la modification de la Constitution, ce n'est pas seulement le nom de la Mongolie qui a changé, mais aussi le 23 Introduit en février 1949 le drapeau. L'étoile, qui symbolise le communisme, a été retirée du Sojombo.
La Mongolie sauvage
Les Mongols sont pleinement conscients de la beauté unique de leur pays. Demandez aux habitants et ils vous parleront sans doute de la campagne spectaculaire, des vastes steppes, des montagnes escarpées, des lacs limpides et de l'abondance de la faune et du bétail. Certaines régions sont si isolées que vous pourriez conduire une journée entière et ne voir presque aucun signe d'habitation humaine. C'est cette véritable expérience de la nature sauvage que beaucoup de gens trouvent si attrayante. Les citadins d'Oulan-Bator ont également commencé à découvrir leur propre pays et le camping est désormais populaire parmi les citadins. Les zones protégées couvrent près d'un cinquième du pays et le gouvernement cherche à augmenter ce chiffre.
Le désert de Gobi
Le désert de Gobi en Mongolie est l'un des plus grands déserts du monde. Contrairement au désert du Sahara, le désert de Gobi est le plus grand endroit aride et stérile. Le climat est extrême, avec des températures atteignant + 40 ° C en été et -40 ° C en hiver. L'une des plus grandes réserves de biosphère au monde est la zone strictement protégée de Gobi, qui est plus grande que la Suisse. Depuis plus de 40 millions d'années, le Gobi est une zone enclavée.
Les grands réservoirs intérieurs du sud de la Mongolie sont reliés au réservoir de la Chine du Nord et couvrent une vaste zone en Asie centrale. La disparition de ces réservoirs a créé le désert de Gobi au fur et à mesure que la zone a été flottée. Lorsque vous visitez cette zone, vous verrez certains des animaux, des sites historiques et culturels les plus rares du monde.
Lac ögii Nuur
Le lac Ögii Nuur en Mongolie se trouve à 350 km de la capitale Oulan Bator soit 5h 15 de voiture :
- C'est le quatrième plus grand lac de Mongolie, et il est considéré comme l'un des plus beaux lacs de la région.
- Sa biodiversité : le lac est entouré d'une grande variété d'écosystèmes, notamment des forêts, des prairies et des montagnes, qui abritent une grande variété d'espèces animales et végétales rares.
- Ses activités de plein air : le lac est un lieu populaire pour la pêche, l'observation des oiseaux, la randonnée, l'escalade et l'équitation.
- Son artisanat traditionnel : la région est réputée pour son artisanat traditionnel, notamment la fabrication de tapis, de vêtements en laine, de bijoux en argent, de poteries et de jouets en bois.
- Sa culture locale : la région est habitée par des communautés nomades, c'est un lieu ou l'on peut découvrir les traditions et la culture locale de ces communautés.
- Sa proximité avec des attraction touristiques : Le lac Ögii Nuur est proche de plusieurs attractions touristiques, comme les chutes d'eau de Tsenkher, le parc national de Tavan Bogd et la réserve naturelle de Khar Us Nuur.
Lac Hovsgol
Le lac Hovsgol est situé à 870 km d'Oulan-Bator et à 102 km de Murun, célèbre pour ses eaux douces, sa nature magnifique et ses montagnes immaculées. Le lac Hovsgol est le lac le plus grand et le plus profond en termes de volume. Le deuxième en Asie en termes de ressources en eau, le 14e au monde et le troisième au monde en termes de clarté et de fraîcheur de l'eau. 99 rivières se jettent dans le lac Hovsgol et la rivière Egiin se jette dans le lac Baïkal via la rivière Selenge.
Le lac Hovsgol gèlera au début de la saison froide et sera recouvert de glace pendant de nombreux mois. Dans le passé, les marchandises étaient transportées par camion entre le village de Khatgal et les colonies situées à la frontière russe. Dans de nombreux cas, ces véhicules ont été submergés dans la glace et mélangés à l'eau du lac. Actuellement, le transport sur la glace a été complètement arrêté pour éviter la pollution du lac.
Le lac Hovsgol est entouré de montagnes escarpées et de forêts. Les montagnes enneigées sont situées au nord du lac, et la plus haute montagne Burenkhaan est située à une altitude de 3491 mètres au-dessus du niveau de la mer. La chaîne de montagnes Horidol Saridag, située dans la partie nord-ouest du lac, abrite des animaux très rares tels que les argalis et les bouquetins. Le parc national comprend tout le lac, ainsi que la zone de transition des steppes d'Asie centrale aux prairies de la taïga sibérienne. En été, les fleurs colorées poussant dans les prairies de montagne ajoutent à la beauté naturelle. Environ 800 espèces d'arbres et d'arbustes poussent dans le bassin du lac, dont environ 80 sont utilisées pour la médecine traditionnelle et 10 pour l'alimentation.
Le parc national Terelj
L'un des parcs nationaux les plus pittoresques de Mongolie, Gorkhi-Terelj, est situé à 60 km d'Oulan Bator, dans un anneau de roches granitiques. Jusqu'en 1995, le territoire du parc faisait partie de la réserve de Khan-Khengei, du nom de la crête de Khengei, située dans les espaces ouverts de Gorkhi-Terelj. La vallée de Gorkhi est un bel endroit entouré de rochers recouverts de granit. La vallée elle-même est le visage de Terelzh. En plus du magnifique paysage, des services de villégiature sont proposés ici sous la forme de plusieurs dizaines de camps de yourtes. Il y a des camps d'été pour enfants, un terrain de golf, un temple bouddhiste pour la méditation et le plus extraordinaire autour des yourtes, des dinosaures en pierre grandeur nature.
L'endroit le plus célèbre de la vallée est le rocher des tortues (Melkhii Khad). Si vous regardez de l'est, vous pouvez voir une tortue, qui symbolise la sagesse, la longévité et la prospérité. La renommée mondiale du parc national de Gorkhi-Terelj a été apportée par sa forme extraordinaire de roches qui, sous l'influence de l'imagination humaine, se transforment en une variété de créatures: il y a un "dinosaure endormi" et un "homme avec un livre" , et une "énorme tortue" Parc national de Gorkhi-Terelj - un endroit fabuleux qui donne de la force à une personne et plonge dans un état d'harmonie et de tranquillité. La nature locale a des propriétés curatives, sa beauté enchante et ne lâche pas prise. Même si vous ne faites que gravir la montagne et regarder de là les ailes des nuages ou le ciel étoilé, vous pouvez ressentir une incroyable sensation de bonheur et d'unité avec la nature.
Elsen Tasarkhai, les dunes de sables mongoles
C'est une dune de sable d'environ 80 km de long, partant de l'ouest de la montagne Batkhaan et s'étendant à l'ouest de la montagne Khugnu khaan, en passant par le territoire d'Erdenesant soum de Tuv aimag, Burd soum d'Uvurkhangai aimag et Gurvanbulag soum de Bulgan aimag. La route principale divise cette dune de sable, la partie sud est appelée sable mongol et la partie nord est appelée sable tantra Khugnu. Sous l'influence de la rivière tantrique, le sable est humide et des arbustes tels que le saule, l'orme et le saumon poussent. Il est entouré de camps de touristes, au nord se trouve une belle montagne appelée Khugnu Khaan et au sud se trouve la grande montagne mongole.
Hustain Nuruu
Situé 80 km de Oulanbator, Hustain Nuruu est 2080 hectares de forêt de bouleaux au sommet de la montagne et environ 450 espèces de plantes.
Depuis 1992, un projet commun mongolo-hollandais de Przewalski a été mis en œuvre pour réintroduire les chevaux de Przewalski dans cette région des montagnes Hustai. Dans le cadre de ce projet, 900 kilomètres carrés sont sous la protection de l'État depuis 1993. Le cheval de Przewalski est considéré comme l'ancêtre des chevaux mongols. Découvert par le scientifique russe NM Prezhevalsky au début du XIXe siècle, il a été enregistré comme cheval de Prezhevalsky.
Cuisine Mongole et ses plats traditionnels
La nourriture principale des Mongols est sans aucun doute des plats de viande et de viande, et il existe plus de 200 plats dits nationaux. La viande entière a été transformée : rôtie, fumée et enterrée.
Borts (viande séchée, déshydraté)
Le moyen le plus long de conserver la viande est de la sécher. Les borts sont fabriqués à partir de viande de mouton, de bœuf, de chameau et de chèvre. Cela se fait généralement à la fin novembre ou au début décembre lorsque la température descend en dessous de 10 degrés. Coupez la viande en morceaux de 2 à 4 cm d'épaisseur et de 15 à 30 cm de long et suspendez-les sur la grille à une distance de 2 cm. Les borts de bœuf et de chameau sont de meilleure qualité. Les borts peuvent se stockés pendant 1 à 3 ans sans La viande séchée est 4 fois plus légère et prend moins de place que la viande fraîche, elle est donc utile pour le transport et le stockage, aide à la croissance du bétail et est d'une grande importance économique et hygiénique.
Shuuz (conserve de viande)
Une façon de conserver la viande pendant la saison chaude pendant une longue période sans réfrigérateur. Il s'agit d'une méthode de hachage et de salage de la viande franche, et une conserve de viande bien faite peut être conservée plus d'un mois en été.
Buuz, Khuushuur, Bansh (raviolis mongol)
Bien que la nourriture ait été introduite en Mongolie depuis la Chine, les Mongols l'ont développée comme plat national. La viande assaisonnée est enveloppée dans de la farine et pincée sur les bords de la farine, et la méthode de pincement est variée. C'est l'un des plats principaux servis aux invités d'honneur pendant le Tsagaan Sar (Nouvel an Mongol) et d'autres occasions (Naadam jours national Mongole).
Buuz :
Il contient souvent de la viande de mouton ou de vache, assaisonné avec de l'oignon et de l’ail, il est cuit à la vapeur avec des jignuur (Jignuur - on les trouve partout en Mongolie, ce sont des machine à vapeur). Ce repas est plus cuisiné pour des occasions festives ou pour des invités respectueux.
Khuushhur :
Il a les mêmes ingrédients que le Buuz, mais en forme plus ovale et plat, on le fait frire dans l’huile. Les mongoles mangent plus souvent les khuushuur l’été, c’est un peu le repas de la « street food » Mongole, en raison de sa facilité à manger dans la rue. Pendant la période des jours nationaux de Mongolie, on peut les trouver partout dans la rue sous le nom de « khuushuur de Naadam », khuushuur de la fête nationale.
Bansh :
Il ressemble beaucoup aux buuz, mais en plus petit. Il est cuit dans l’eau comme des raviolis italiens par exemple. Il se mange tout seul, dans une soupe de légume ou dans du thé au lait (Banshtai tsai),
Le Thé Mongol
Les Mongols utilisent depuis longtemps le thé de diverses manières pour soigner les maladies, soulager la fatigue et améliorer la forme physique. Le thé de tous les jours varie d'une région à l'autre et porte son propre nom. Les Mongols boivent principalement du thé vert.
Tout le monde boit du thé en Mongolie, même les bébés. Le thé est une boisson quotidienne et il remplace toutes les autres boissons comme l’eau, les sodas et d’autres boissons sucrées que nous consommons dans les pays occidentaux. Le thé froid (khar tsai), est appelé thé noir par les mongols en raison de sa couleur, car on n’ajoute pas de lait. Mais il reste tout de même dans la catégorie des thés verts. Les mongols boivent aussi un mélange de lait et d’eau, appelé khyaram. Le khyaram et le khar zai se boivent souvent l’été, car ce sont des boissons plutôt légères.
On peut trouver partout en Mongolie du thé au lait (Suutei tsai). Il est souvent salé, fait à base de thé vert, de lait de vache et de sel. Certaines régions boivent du thé avec du lait de yack ou du lait de chameau ce qui donne une consistance plus crémeuse et lourde. Il existe plusieurs différents thés au lait en Mongolie. Avec du gras, de la queue de mouton, de la viande séchée, du riz ou même avec des raviolis. Eh oui, c’est en peu bizarre pour ceux qui sont habitué de boire leur thé avec du biscuit. Ce genre de thé au lait ressemble plus à une soupe que du thé normal. Tout le monde adore ça en Mongolie. Ils peuvent les boire toutes les saisons même pendant l’été malgré leur teneur en calories.
La soupe Mongole
La soupe mongole est un plat préparé en mélangeant de la viande avec d'autres ingrédients. Les mongols consomment de la soupe très souvent, c’est un repas familial et quotidien. Elle contient toujours de la viande ! La plus consommée est la soupe aux nouilles (Guriltai shol) ou tout simplement la soupe à la viande (khar shol). Cette dernière contient juste de la viande bouillie dans de l’eau avec de l’ail. Les mongols la boivent quand ils sont malades ou quand ils se sentent en mauvaise forme. Je ne peux pas vous dire pourquoi….
La soupe au légume contient souvent de la viande, des patates, des carottes et du chou, ce sont des légumes qui se trouvent facilement en Mongolie. Dans la soupe on peut aussi mettre des os pour un meilleur goût. Les mongols aiment bien manger la viandes directement sur les os.
Produits laitiers mongols (aaruul, byaslag, airag)
Les produits laitiers constituent la base de l’alimentation mongole. Les us et coutumes du pays consiste à accueillir des invités en leur proposant de suite de partager un bol de thé au lait et des fromages secs. C’est en effet une des singularités essentielle du peuple mongol, marquée par leur sens accru de l’hospitalité.
Les produits laitiers, à travers leur couleur blanche, symbolisent la pureté aux yeux des mongols, c’est la raison pour laquelle on nomme ces aliments les produits blancs. De nombreuses coutumes traditionnelles et religieuses se déclinent avec le lait.
La Mongolie recense plus de 60 millions d’animaux pour seulement 4 million d’habitants, ce qui laisse imaginer la forte production de litre de laits au regard des besoins. Depuis des siècles les mongols ont conservé leur tradition dans la fabrication de produits laitiers provenant de vache, mouton, chèvre, chameau, jument et yack.
Chaque lait d’animal est unique, et ils sont utilisés à travers diverses applications selon leur propriété, leur texture et leur caractère. Les produits laitiers de Mongolie sont fabriqués d’une telle manière qu’ils puissent se conserver le plus longtemps possible sans réfrigérateur tout en optimisant leur condition de transport. Ils sont souvent séchés en plein air ou dans la yourte, en courant d’air. Le lait permet de fabriquer de nombreux aliments : le fromage, la crème, le beurre et le yogourt, tout comme des boissons comme le thé au lait, et le lait de jument fermenté alcoolisé.
Fromage mongol :
Les mongols fabriquent du fromage avec du lait de vache, de chèvre et avec de lait mouton. Le fromage mongol est moelleux, et assez léger au niveau du goût. On le mange frais, non-pasteurisé. Concernant la cuisine, il n’a pas de culture de cuisine traditionnelle avec du fromage en Mongolie.
Aaruul :
C’est un fromage sec qui est préparé de différentes formes et goûts d’une région à l’autre. Certains sont de grandes tailles, crémeux, ou amères d’autres sont plus petits, sucrés et de couleur très blanches. Leur dureté est la seule convergence entre tous. Les mongols grignotent leur aaruul très souvent, c’est un vrai coupe-faim.
Airag ou arkhi mongol:
La plupart des touristes qui ont eu la chance de voyager en Mongolie ont sans aucun doute gouté cette fameuse boisson légèrement alcoolisée (2 à 3% d’alcool). Avec un goût aigre-amer et une couleur blanche, le lait fermenté de jument est traditionnellement fabriqué en été et en automne. Cependant, si la jument est nourrie avec un complément alimentaire, la boisson peut être fermentée toute l'année.
L’airag est un aliment important pour les mongols durant la saison estivale. C’est également un produit utilisé fréquemment dans la médicine traditionnelle.
Pâtisseries mongoles
Les pâtisseries mongoles sont très simples, et moins nombreuses que les plats traditionnels. Les ingrédients et modes de cuisson sont basiques en étant frits dans la graisse animale. Il est cependant entendable que le mode de vie nomade s’oppose à une bonne disponibilité à élaborer des pâtisseries qui demandent du temps et du matériel.
A ce propos, jusqu’à aujourd’hui, les mongols ne mangent jamais de dessert en fin de repas. Ceci s’explique tout d’abord par les rigueurs climatiques qui ne permettent pas de cultiver des fruits. Ceux-ci sont importés depuis les pays voisins comme la Chine et la Russie.
Boorztog :
En ville ou en village on peut trouver du pain dans les commerces. Mais à la campagne, les nomades fabriquent eux-mêmes leur propre pain que l’on nomme boortzog. Il s’agit de mini pains frit dans la graisse, et qui contiennent seulement de la farine et de l’eau. Lorsque les nomades fabriquent leur boortsog, ils les confectionnent en grand quantité afin de pouvoir les conserver plusieurs jours. Les boortsog peuvent se manger seuls, en les trempant dans le thé, ou encore en accompagnement avec des plats.
Gambir (Naan) :
Le gambir est une autre forme de pain que l’on fabrique avec de la farine, du lait et de l’eau, et que l’on frit dans une poêle. Les gambir sont soit sucré ou salé.
Kheviin boov :
Il s’agit d’un grand pain plat, d’environ 30 cm de longueur. Ils sont fabriqués exclusivement pour des grandes occasions comme le nouvel an mongol, les mariages, les évènements religieux ou pour d’autres grandes célébrations. Ils servent davantage comme décoration de table que d’aliments
Khorkhog, Boodog
Le Khorkhog.Boodog est un plat national que l’on déguste lors de repas festifs et collectifs. On l’appelle aussi le barbecue mongol. Les aliments utiles à la préparation du khorkog est principalement la viande de mouton ou de chèvre, accompagnée de légumes tels que pommes de terre, poireaux, oignons et carottes.
Il convient de disposer d’un autocuiseur avec soupape. Au préalable, des galets de pierres doivent être chauffés dans un feu de bois. Une fois prêts, ceux-ci peuvent être déposés dans l’autocuiseur par couches successives avec la viande et les accompagnements. De l’eau est versée en quantité suffisante avec des condiments. Le toute doit être posé sur feu doux pendant ¾ d’heure à une heure.
La saveur unique du barbecue mongol réside dans la tendreté des morceaux de viandes cuits au contact des galets chauds et de la vapeur. La proximité de la pierre sur les morceaux de moutons permet de saisir la viande et de la griller convenablement.
On a habitude de savourer le barbecue mongol à même le sol de la steppe, tous assis en rond sur un tapis. Une fois le repas dégusté, on a coutume de tenir à pleine paume les galets encore très chauds, en les faisant « jongler » d’une mais à l’autre (il n’est pas possible de les maintenir plus de deux secondes). On prêterait à cette manipulation des vertus de soulagement de la nausée et de la fatigue.
Artisanat Mongol
L'artisanat mongol a une longue histoire et se distingue par ses caractéristiques uniques, sa variété, son savoir-faire et sa beauté. Il s'agit notamment de la broderie, des sculptures sur bois, des sculptures de base, des sculptures sur os, des sculptures sur cuir, des sculptures sur pierre et de l'artisanat en or et en argent.
La culture d’artisanat mongol est enracinée dans leur culture nomade. Les Mongols fabriquent des vêtements ou des outils avec la laine de mouton de yak et de chameaux. Avec du cuir, ils fabriquent des accessoires comme des selles ou des outils quotidiens.
La Yourte
La yourte mongole n’est pas seulement une habitation traditionnelle, elle est aussi une véritable œuvre d’art de l’artisanat et de la culture architectural traditionnelle mongol. C’est un travail complexe qui requiert plusieurs différents savoir-faire artisanaux : fabrication du feutre, des techniques de construction spécifiques, des sculptures en bois, de la couture et de la broderie. Malgré sa taille et son apparence simple, tous les détails d’une yourte sont fortement liés à la culture nomade que ce soit pour leur mode de vie, leur bien-être, leur religion ou leur climat.
La yourte mongole est de forme ronde et de hauteur basse ce qui est utile pour occuper tout l'espace de vie et résister aux tempêtes de vent. Le feutre extérieur d’une yourte sert à garder la chaleur.
La yourte se compose de bagana (2 piliers en bois, au milieu de la yourte), orkh (volet en feutre, sur la yourte), toono (la fenêtre au-dessus de la yourte), tuurga (la feutre qui couvre l’extérieur du mur) , uni (le toit en bois), khana (le mur), chagtaga (cordes en laine), haalga (la porte), tulga (pilier de feu).
Les petites yourtes (jusqu'à 4 murs) sont adaptées à la mobilité, les yourtes moyennes (5-6 murs) sont les plus courantes et répondent aux besoins des ménages relativement sédentaires. Tandis que les grandes yourtes (8 murs ou plus) sont largement utilisées dans l'industrie du tourisme pour les restaurants, les hôtels et les salles de conférence.
Le poids d'une yourte mongol est de 250 à 270 kilogrammes, elle peut donc être chargée sur les chameaux et les yaks. Le temps de construction d’une yourte est de quelques heures par seulement 3 personnes. C'est une maison légère et compacte adaptée au déplacement. Il est de coutume d'aller aider lorsque vous construisez une yourte, que vous connaissiez ou non.
Les yourtes sont décorées avec des motifs traditionnels en plusieurs couleurs ou des sculptures sur des bois (sauf les murs) selon les gouts et la richesse de leurs propriétaires. La couleur la plus commune est l’orange, car on pense que l'orange crée un environnement chaleureux dans la yourte. Il existe aussi des yourtes sans aucuns motifs peints.
Artisanat en feutre et en laine
Les mongols utilisent le feutre en extérieur d’une yourte pour garder la chaleur pendant l’hiver et sur le sol comme un tapis. La fabrication du feutre est un savoir-faire traditionnel de culture mongol. C’est un travail immense qui demande beaucoup de temps et d’efforts. C’est pour cette raison que la fabrication du feutre se fait par plusieurs personnes, pas seulement la famille mais aussi les amis, les voisins et d’autres personnes invitées spécialement pour cette occasion.
C’est un véritable événement collectif et festif. La laine est préparée couche par couche et enveloppée dans la peau humide ensuite elle est tirée par des chevaux, des chameaux ou des vaches. Aujourd’hui on peut acheter le feutre pour la yourte dans des usines spécialisées.
La méthode de travail du feutre est gardée de façon artisanale pour la fabrication des vêtements, des accessoires, des chaussons ou des petits objets comme des souvenirs.
On peut aussi admirer des vêtements en laine (laine de yack, laine de chameau, laine de mouton et en cachemire), et des accessoires en laine qui sont fabriqués par de petites entreprises ou par des artisans regroupés en coopérative. Parmi leur confection, on retrouve de jolis pulls en laine de yack ou en pure cachemire, des manteaux en laine pour homme et femme, mais aussi des bonnets et écharpes en cachemire, pour toutes sortes de styles.
Ces dernières années, le duvet de laine de yack et le duvet de chameau sont devenus très tendance. De par leur douceur et leur originalité, ces deux laines attirent l’attention des pays occidentaux tout comme d’autres pays asiatique.
La musique mongole
La culture des chansons folkloriques mongoles est unique. Les vastes steppes de Mongolie ont influencé la portée de la voix mongole, en d'autres termes, c'est une culture musicale qui trouve son origine dans la vie quotidienne des nomades.
Les mongols chantent pour exprimer leur amour et leur joie depuis des siècles. Que ce soit en profitant des paysages à dos de cheval, pour une fête, d’être réunit avec sa famille et ses amis ou pour montrer leur affection envers leur animaux. Les chansons mongoles racontent souvent la beauté de la nature, l’amour envers sa mère et son père mais elles peuvent aussi raconter l’histoire d’un cheval.
Certaines chansons peuvent remonter de génération à génération de bouche à oreille, sans connaître l’auteur ni le parolier. C’est le cas des « Chansons longues ». Elles sont nommées ainsi non pas à cause de la longueur de la chanson, mais du fait que chaque syllabe du couplet est étirée et chanté.
Le Khoomii (un chant de gorge) est un chant diaphonique ancestral connu dans le monde grâce à sa technique de chanter et ses mélodies en double ton. Le chant de gorge est une méthode pour siffler une mélodie naturelle. Pour cela il faut un placement des lèvres et de la langue très complexe ce qui va former une mélodie de deux voire trois voix. C’est un art de la simulation sonore et il se chante avec l’instrument mongol morin khuur.
Les cordes de morin khuur sont faites avec la queue du cheval. En Mongolie, il est joué souvent lors des célébrations, des rituels et de nombreuses autres occasions, ainsi qu'en accompagnement de danses ou de chants.
Lectures supplémentaires
Religion mongol
La principale religion des Mongols est le bouddhisme. Selon les Écritures, la Mongolie a une histoire d'environ 2 200 ans de culture bouddhiste, qui a traversé trois périodes de prospérité en Mongolie. La période de communisme de 1937 jusqu’à 1990 les mongols ne sont plus en droit de pratiquer le bouddhisme, et plusieurs temples ont été détruits par le gouvernement mongol qui a été influencé par la Russie.
Après la révolution des années 1990 en Mongolie, la reconstruction des temples et des monastères a commencé dans tout le pays, comme le temple de Bouteeliin. Aujourd’hui, le plus grand monastère de la Mongolie moderne est le monastère de Gandan Tegchenling qui se situe dans la capitale de la Mongolie : Oulan Bator.
En plus du bouddhisme, les Mongols pratiquaient le chamanisme depuis des siècles. Le chamanisme a été transmis de génération en génération comme une manière ancienne de se rapprocher des traditions, des coutumes et de la nature, plutôt que comme une religion.
Les Ovoos se sont développés en relation avec le chamanisme. Les chamans ont construit ses cairns spirituels pour le culte où ils étaient associés aux esprits des propriétaires terriens. On pense que l'Ovoo est un centre d'énergie, une source d'inspiration, une connexion avec les cieux et la majesté. C’est en quelque sorte un point névralgique, un nœud sacré.
Les Ovoos sont généralement construits au sommet de montagnes remarquables, ou aux sources de grandes rivières, ainsi que dans des endroits où se dévoile la splendeur de la steppe. Cette antenne cosmico-tellurique est principalement construit avec une embase en pierre, surmonté de ramifications en bois. Sa taille, quant à elle, varie en fonction de son importance, de sa signification et de sa tradition historique.